Si vous vous demandez à quel point il est difficile d’assembler un puzzle 3D, rassurez-vous, ce n’est pas si complexe que ça peut en avoir l’air. En fait, si vous êtes habitués(es) aux casse-têtes classiques en 2D, vous remarquerez plusieurs similitudes entre les deux types de puzzles. Vous serez aussi très certainement en terrain connu à l’étape du triage des pièces et de l’assemblage. Pour réaliser un casse-tête Wrebbit3D, vous devrez ajouter une nouvelle étape : “Ériger en 3D”. Si vous souhaitez en apprendre davantage sur les étapes d’assemblage de nos puzzles 3D, vous pouvez consulter notre article sur "Q'est-ce qu'un puzzle Wrebbit3D et comment assembler."
Cependant, si vous vous questionnez sur le niveau de difficulté d’un modèle en particulier, c’est un peu plus complexe à expliquer. Pourquoi? Parce que plusieurs aspects peuvent influencer le niveau de difficulté d’un puzzle Wrebbit3D. Décortiquons-les ensemble pour mieux comprendre.
Nombre de pièces
Le nombre de pièces d’un puzzle a toujours été le moyen le plus simple d’en déterminer le niveau de difficulté. Plus il y a de pièces, plus c’est difficile. Aussi simple que ça? Pas tout à fait. Plus de pièces signifie plus de temps d’assemblage, mais ça ne veut pas nécessairement dire qu’il est plus ardu. En plus du nombre de pièces, il faut aussi considérer deux autres facteurs importants : les couleurs et détails de l’illustration ainsi que l’architecture du casse-tête 3D en question.
Couleurs et détails de l’illustration
Les détails de l’illustration sont l’ensemble des particularités de l’image qui aident à la classification des pièces. Il peut s’agir de différentes formes de fenêtres et de portes, de différents types de surfaces (briques, pierres, tuiles) ou de la présence d’un élément particulier tels des cadres ou des graffitis sur les murs par exemple. Plus les détails de l’illustration sont nombreux, plus il sera facile de s’y retrouver.
C’est pourquoi, si vous assemblez l’Empire State Building ou Notre-Dame de Paris par exemple, le défi sera complètement différent. L’un est composé presque entièrement de fenêtres et de briques identiques alors que l’autre comporte plusieurs détails variés (vitraux, arches et colonnes) qui pourront aider à organiser les pièces lors de l’assemblage.
Les couleurs d’un puzzle 3D, combinées aux détails de l’illustration, ont donc un impact majeur sur le niveau de difficulté en dépit du nombre de pièces. Prenons en exemple les puzzles 3D de la Maison Blanche et de Diagon Alley dont le nombre de pièces – 490 pour le premier et 450 pour le deuxième – est somme toute comparable. La Maison Blanche, dont une grande proportion des pièces de puzzle illustrent de la briques blanches et des fenêtres semblables, demandera un peu plus de patience lors de l’assemblage par rapport à Diagon Alley dont les couleurs sont multiples et les détails variés.
Cela étant dit, le fait que certains bâtiments ou structures présentent une homogénéité générale ne veut pas dire qu’ils sont impossibles à assembler. Loin de là! Soyez méthodique, ayez la meilleure technique de classification possible et vous pourrez descendre le niveau de difficulté d’un cran, en divisant votre tâche en plus petits projets.
Architecture du modèle 3D
Finalement, l’architecture d’un puzzle 3D peut aussi ajouter un degré de difficulté quand viendra le temps de l’assemblage final en 3D. Les modèles qui comportent des lignes droites et qui ont une forme cubique seront plus simples à assembler alors que d’autres bâtiments avec un design plus élaboré, comme par exemple de multiples tours, des annexes singulières et des formes étranges, représenteront un plus grand défi.
Comme vous pouvez le constater, toutes ces particularités sont interreliées et influencent le niveau de difficulté de votre puzzle 3D. Ainsi, un puzzle de 280 pièces représentant un bus mauve pourrait présenter un plus grand défi qu’un populaire café de New York de 440 pièces. Et un gratte-ciel de 975 pièces pourrait être la chose la plus difficile que vous ayez eu à assembler comparativement à une voiture bleue volante de 130 pièces.
Maintenant, si nous prenons tous ces paramètres pour créer un système de points afin d’obtenir un niveau de difficulté, le résultat serait malgré tout imprécis. Pourquoi? Parce qu’il nous est impossible de tenir compte d’un facteur primordial : les aptitudes personnelles. Sens de l’observation, méthode, minutie, motricité fine, dextérité. Voilà quelques-uns des éléments qui peuvent influencer la perception du défi et du niveau de difficulté de chaque amateur de puzzle.
Cela étant dit, vous serez tout de même en mesure de mettre en pratique ce que vous avez appris dans cet article au moment de choisir votre prochain projet. Combien il y a de pièces? Qu’est-ce que les images de référence peuvent donner comme indices sur la palette de couleurs et la complexité de la structure en 3D? Quelles aptitudes peuvent vous aider à assembler ce casse-tête? Avec ces réponses, vous pourrez créer votre propre profil de puzzler et faire des choix éclairés. Et n’oubliez pas : vous êtes toujours en mesure d’ajuster le niveau de difficulté en consultant les multiples ressources que nous mettons à votre disposition, comme les instructions en couleurs, les vidéos et les autres articles comme celui-ci.
Bon assemblage!